jeudi 4 juin 2009
vendredi 29 mai 2009
jeudi 28 mai 2009
"Une entreprise moderne doit épouser son environnement"
Il est donc nécessaire d’aller chercher le consommateur là ou il se trouve ; la plupart du temps il s’agit pour la marque d’intégrer les réseaux sociaux de ses cibles. Les réseaux qui s'adressent à toute la population et notamment aux séniors et aux étudiants (en mal de job) qui ont une exceptionnelle soif de connaissance ; accélèrent la diffusion du savoir et de l'échange. Les réseaux sociaux sont à l'avancée de nouvelles relations hiérarchiques qui reposent sur le partage de connaissances plutôt que leur imposition. Aux Etats-Unis, par exemple, on constate une évolution des dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux : +163% en 2008. Preuve que la communication envers les communautés sur le net est une pratique avantageuse compte tenu de l’investissement marketing qui est inférieur aux bénéfices que peut retirer une marque de cette démarche.
- Une fois les consommateurs repérés, il s’agit de savoir les captiver, de se les approprier. Ils deviennent un capital de la marque qui se doit de le faire fructifier. De ce fait, la plupart des marques en viennent à créer leurs communautés. « La démarche communautaire signifie l’engagement volontaire et donc participatif dans une direction commune avec un levier mobilisateur qui est la vision partagée »
- Il ne s’agit donc pas pour une marque d’être « hype » via la création de sa communauté, ni même d’exécuter une stratégie « One Shot ». La mise en place d’une communauté doit être guidée par une démarche volontariste par laquelle la marque peut retirer beaucoup de bénéfices. Ainsi, pour gérer sa communauté une marque doit considérer que celle-ci est formée d’individus : « il convient de créer une relation à la fois personnelle et collective ». D’autre part, il est essentiel pour une marque de s’engager dans le long terme lors de la création de son réseaux communautaire et d’entretenir son flux de participation « avoir son propre "Community Manager" est aujourd'hui de plus en plus fréquent »
- Afin de récolter les meilleurs bénéfices du Crowdsourcing, la marque doit s’assurer de faire travailler sa communauté de façon effective et appropriée. En effet, toutes foules participatives ne sont pas destinées à une même tâche. De ce fait, il faut être sûr du potentiel de la communauté vis-à-vis de l’opération qui va lui être demandée. Egalement, il faut motiver le consommateur à coproduire via des notions d’affect et de reconnaissance. « Il faut motiver le consommateur et obtenir de lui qu’il s’engage dans l’activité, grâce à une adhésion aux finalités de l’organisation et à ses valeurs ».
- Enfin, la marque doit veiller à professionnaliser son collaborateur sur le net de façon à ce qu’il devienne autonome face à ce qui lui est demandé. Ainsi, par la suite, ce même collaborateur pourra former à son tour d’autre volontaires à la participation.
Crowdsourcing: différentes applications possibles
Adobe: Acrobat idea
Nokia : Concept Lounge.
Caisse d’épargne : Bénéfices Futurs.
D’autres marques décident d’intégrer le Crowdsourcing directement dans leur communication produit. Cette méthode est rapide dans ses effets mais risquée car si elle n’est pas bien managée, la participation des prospects ne pourrait pas produire l’effet escompté et donc mettre en danger la promotion du produit en cours.
You Tube: You Tube Symphony
Magnum : le Quotient Plaisir
La troisième utilisation du Crowdsourcing est assez curieuse et plutôt récente. Certaines entreprises ont décidé de faire du Crowdsourcing leur fond de commerce et proposent ainsi aux marques en mal d’idées fraîche, un réservoir (presque) inépuisable d’innovations. En effet, vis-à-vis de cet engouement des foules pour la participation, des start-up ce sont spécialisés dans le recrutement de ces proam(ateur), de ces scientifiques retraités, des ces étudiants en mal de job qui errent sur le net. Ces récentes entreprises développent ainsi des plateformes mises à la disposition des marques, ces dernières peuvent alors soumettre leurs problèmes de Recherche & Développement aux communautés recrutées.
Crowdspirit (USA)
Eyeka (France)
Après avoir pris connaissance de cette liste d'exemple (non exhaustive...!) quels enseignements peuvent être dégager de cette moyen marketing qui prend de l'ampleur?
Les entreprises veulent s'appuyer sur les internautes pour innover
Les internautes experts seront-ils les prochains pourvoyeurs d'innovation pour les entreprises ? C'est en tout cas le principe d'un nouveau concept, baptisé « crowdsourcing » (littéralement « approvisionnement par la foule »), qui est en train d'émerger. Tout à fait dans l'esprit du Web 2.0, il s'agit d'une sorte de place de marché alimentée par les internautes et sur lesquelles les entreprises viennent s'alimenter. Aux Etats-Unis, des start-up apparaissent comme de nouveaux intermédiaires entre entreprises en mal de nouvelles idées innovantes et internautes experts. Evidemment, le contexte s'y prête, avec de grosses entreprises cherchant à innover à partir de budgets de recherche-développement (R&D) stagnants.
Parmi les start-up du crowdsourcing, Idea Crossing met en relation depuis 2003 des grandes entreprises, comme Hilton ou Harley Davidson, et un réseau de plus de 2.000 étudiants de 88 MBA. Quant à YourEncore, elle fait plancher 4.000 chercheurs et scientifiques retraités.
L'intelligence collaborative
- Alors à qui profite le Crowdsourcing ?
- Quelles sont les motivations des individus ?
- Quel intérêt pour le consommateur ?
- Quelles opportunités et menaces représente cette pratique ?
- Quel bilan peut on faire des expériences menées par certaines marques qui crowdsourcent ?
- Ce phénomène est-il l'indication d'un réel changement de valeurs et de comportement dans la société contemporaine ?