jeudi 28 mai 2009

L'intelligence collaborative

Réseaux sociaux, smart phones, web 2.0… autant de d’avancées technologiques qui composent ces dernières années et qui ont modifié de façon radicale les comportements des populations contemporaines. Les professionnels du marketing ont bien saisi cette évolution et ainsi ils décident d’adapter leurs stratégies en fonction de ces changements. Désormais les populations ont envie de participer, de prendre part surtout via Internet aux stratégies de communication de leurs marques préférées. De ce fait apparaît une nouvelle tendance marketing : le Crowdsourcing.

  • Alors à qui profite le Crowdsourcing ?
  • Quelles sont les motivations des individus ?
  • Quel intérêt pour le consommateur ?
  • Quelles opportunités et menaces représente cette pratique ?
  • Quel bilan peut on faire des expériences menées par certaines marques qui crowdsourcent ?
  • Ce phénomène est-il l'indication d'un réel changement de valeurs et de comportement dans la société contemporaine ?

5 commentaires:

  1. Je me demandais s'il n'y a pas une limite légale au crowdsourcing ?
    je veux dire, les marques ont elles le droit de récupérer des idées, des infos des internautes ?
    A moins que tout ce qui est dit sur internet tombe dans le domaine public... je suis pas assez calée sur le sujet mais ça serait intéressant de savoir

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  2. je pense que l'intérêt pour le conso c'est se sentir important limite indispensable, pour moi il y a beaucoup d'égo dans l'envie de participer, le conso n'a plus envie de subir les marques et participer à leur stratégie, leur créa, leur produits, c'est se sentir nécessaire et se donner une bonne raison d'acheter...

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  3. Les marques ont le droit de récupérer le contenus issus de la collaboration à partir du moment où il s'agit d'une plateforme communautaire encadrée par des "lois" prédéfinies. Crowdspirit, Eyeka prévoient ce genre d'encadrement avec des spécificités sur la propriété intellectuelles des individus. Les marques sont même encouragées à rétribuer financièrement les participants...

    Effectivement, le crowdsourcing participe à la valoristation de l'égo des collaborateurs. Le crowdsourcing répond aux deux derniers niveaux de la pyramide de Maslow, et constitue peut-être ainsi le nouveau moyen pour les individus d'extérioriser leur culpabilité liée à une hyperconsommation.

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  4. Tu mets dans ton article que les populations ont envie de participer et de prendre part aux strat de com de leurs marques, mais je crois que la plupart du temps les gens n'imaginent pas et manquent de recul pour comprendre les mécaniques de telle ou telle campagne de com.Ce qui est tout bénef popur les entreprises. Ils se font en quelque sorte manipuler, car tout cela est très encadré et calculé par la marque. Tout l'enjeu est de leur "faire croire" que leur implication est bénéfique et pour eux et pour leur marque favorite.
    Les marques ont bien compris que permettre aux consomateurs de donner leurs avis , de décider de la sortie d'un produit ou non (je pense notament à l'éléction du prochain goût de la Danette)ou bien par exemple décider de la fin d'un film (pub Nespresso)permet d'avoir un public plus captif et surtout plus fidèle parce que impliqué. En effet ils ont presque l'impression de faire partie de l'équipe, ils se sont sentis valoriser d'avoir pu apporter leur pierre à l'édifice.

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  5. Entièrement d'accord, les marques jouent un jeu doublement hypocrite avec les consommateurs parfois encore naif ou souffrant d'un manque de reconnaissance ou d'un ego qui a besoin d'être flatté.

    En effet, d'une part le crowdsourcing laisse penser au consommateur que pour une fois ce n'est pas à son porte-monnaie qu'elle en veut mais qu'elle s'intéresse belle et bien à lui pour ce qu'il est. Le pire c'est que si il y a bien un profit économique derrière tout ça, les entreprises vont encore plus loin que l'idée d'augmenter leurs ventes, elle pillent directement le cerveau de ces consommateurs dont les idées valent parfois de l'or et sont au mieux rémunérées de quelques euros. Dur dur d'ête considéré comme un amateur !

    Finalement, pour modéré ces propos, je dirais que chaque parti peut malgré tout trouver son compte dans le crowdsourcing : si les entreprises y trouve un potentiellement un intérêt économique, les consommateurs s'y adonnant y trouvent un intérêt de valeurs spirituelle, morale ou intellectuelle, une sorte de satisfaction personnelle, un sentiment de reconnaissance, en quelque sorte si consommer est un moyen de se sentir exister alors crowdsourcer est un moyen de se sentir c'est existence par la consommation utile. Tout reste donc une question d'ego.

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